Le jour où l'Algérie a retenu son souffle : L'assassinat en direct qui a choqué une nation

Rédigé le 06/01/2025
LeMag .africa


Le 29 juin 1992, l'Algérie a été témoin d'un événement tragique qui a marqué à jamais son histoire contemporaine. Le président Mohamed Boudiaf, figure respectée de la lutte pour l'indépendance, a été brutalement assassiné lors d'un discours public retransmis en direct à la télévision nationale.

Ce jour-là, alors que Boudiaf s'adressait à la nation depuis un podium à Annaba, dans l'est du pays, des coups de feu ont soudainement retenti dans la salle. Les caméras ont capturé l'instant où le président s'est effondré, victime d'une attaque meurtrière qui allait ébranler les fondements mêmes de la jeune république algérienne.

L'assassinat de Boudiaf, survenu seulement six mois après son retour d'exil pour prendre la tête du Haut Comité d'État, a plongé le pays dans une profonde crise politique. Cet acte de violence extrême, perpétré sous les yeux de millions d'Algériens, a non seulement mis fin à la vie d'un leader charismatique, mais a également soulevé de nombreuses questions sur la stabilité et la sécurité du pays.

L'enquête qui a suivi a révélé que l'assassin était un membre du groupe de protection rapprochée du président, ajoutant une couche supplémentaire de complexité et de controverse à cet événement déjà choquant. Les théories du complot et les spéculations sur les véritables commanditaires de cet acte ont continué à alimenter les débats pendant des années.

Cet assassinat en direct reste gravé dans la mémoire collective des Algériens comme un moment de stupeur et d'incrédulité. Il symbolise une période tumultueuse de l'histoire du pays, marquée par des tensions politiques et sociales intenses. Aujourd'hui encore, plus de trois décennies après les faits, cet événement continue de susciter des réflexions sur le passé troublé de l'Algérie et son impact sur le présent.


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