Quand l’ouverture devient l’opportunité clé du commerce africain

Rédigé le 10/07/2025
LeMag .africa

Dans un contexte où sécheresses récurrentes, chômage persistant et balance commerciale négative mettent à l’épreuve la stabilité économique du continent, la notion d’ouverture n’a jamais été aussi vitale pour l’Afrique. Le Maroc, en particulier, prévoit une croissance de 3,6 % en 2025 après les 3,8 % enregistrés en 2024, mais les défis partagés par l’ensemble des économies africaines exigent de nouvelles réponses stratégiques.

C’est dans cet esprit que Mehdi Tazi, vice-président général de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) depuis 2020, s’exprime dans une interview accordée à Jeune Afrique, diffusée sur la chaîne YouTube Jeune Afrique Web TV. Selon lui, il n’est plus temps de voir l’ouverture comme un risque : « Il n’y a pas besoin de prouver que l’ouverture n’est pas un risque pour les entreprises, mais une opportunité. »

Mehdi Tazi plaide pour un renforcement des partenariats entre les secteurs public et privé, en ciblant prioritairement l’énergie, les transports et la gestion de l’eau. Pour l’interviewé, seul ce type de synergie permettra de relever les défis majeurs auxquels fait face le continent et d’engranger des bénéfices à long terme. L’ouverture, défendue avec conviction comme moteur de transformation, doit permettre à l’Afrique d’intégrer davantage ses marchés, dynamiser son tissu entrepreneurial et accélérer l’innovation.

Cet appel à l’action s’inscrit dans une dynamique de mutation rapide, où le commerce africain se veut de plus en plus intégré, digitalisé et résilient. Face à la volatilité mondiale, l’audace de l’ouverture – telle que portée par Mehdi Tazi – offre une voie crédible et ambitieuse pour le développement économique, l’emploi et la compétitivité de tout le continent.

Source : Interview de Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, diffusée par Jeune Afrique sur la chaîne YouTube Jeune Afrique Web TV. Contexte tiré des publications Jeune Afrique et Inoreader