Tensions historiques : Mahmoud Abbas nie l'existence des Temples juifs à Jérusalem et fustige le Hamas

Rédigé le 28/04/2025
دار سُبْحة

Une controverse récente a émergé au Proche-Orient suite aux déclarations du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, concernant l'histoire juive et le conflit actuel à Gaza. Lors d'une réunion du Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Ramallah en avril 2025, Abbas a affirmé que les Premiers et Seconds Temples juifs n'étaient pas situés à Jérusalem, mais au Yémen. "Dans le Noble Coran – et je crois que c'est également le cas dans d'autres livres divins – il est dit que les Temples étaient au Yémen", a déclaré Abbas.

Cette assertion contredit le consensus historique et archéologique. Des décennies de recherches, soutenues par des découvertes archéologiques, démontrent que ces structures se trouvaient effectivement sur le Mont du Temple à Jérusalem. Les spécialistes de l'Encyclopædia Britannica confirment que le Premier Temple, construit sous le règne du roi Salomon au Xe siècle avant notre ère, et le Second Temple, étaient tous deux situés dans cette ville.

Dans un tournant inattendu, Abbas a également critiqué le Hamas, qualifiant ses leaders de "fils de chiens" et demandant la libération immédiate des otages israéliens. "Livrez ce que vous détenez et sortez-nous de cette situation. Ne donnez pas de prétexte à Israël", a-t-il déclaré, soulignant que ce sont les Palestiniens qui subissent les conséquences des actions du Hamas.

Le Hamas a réagi en condamnant ces propos comme "insultants", accusant Abbas de fuir ses responsabilités dans les conséquences des actions militaires israéliennes sur la population palestinienne. Le groupe réaffirme sa position : pas de libération d'otages sans l'arrêt des hostilités et le retrait israélien de Gaza.

Ces incidents s'inscrivent dans une tendance plus vaste où certains dirigeants palestiniens mettent en question l'histoire juive à Jérusalem. Des historiens signalent que ces contestations sont souvent plus motivées par des enjeux politiques qu'appuyées par des faits historiques établis, alors que les preuves archéologiques et textuelles confirment la présence historique des temples juifs à Jérusalem.