Aksel Belabbasi, le leader du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), dénonce les contradictions de la politique algérienne concernant le droit à l'autodétermination des peuples. Cette prise de position intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement algérien et le mouvement indépendantiste kabyle.
Selon des informations rapportées par Hespress, le président Abdelmadjid Tebboune réaffirme le soutien de l'Algérie au Front Polisario et à l'autodétermination du "peuple sahraoui". En parallèle, le dirigeant kabyle pointe du doigt le refus catégorique d'accorder ce même droit au peuple kabyle, malgré des conditions légales internationales favorables.
Face à cette situation, le MAK intensifie ses efforts diplomatiques. Le mouvement cherche activement à obtenir le soutien de pays étrangers pour porter la question kabyle devant le comité de décolonisation des Nations Unies. Dans cette optique, le gouvernement provisoire en exil prépare des correspondances à destination de plusieurs pays, dont le Maroc.
Un cabinet d'avocats britannique a récemment émis un avis juridique reconnaissant le droit du peuple kabyle à l'autodétermination. Cela renforce la légitimité des revendications du MAK auprès des instances internationales. Cette démarche s'inscrit dans une stratégie plus large visant à internationaliser la cause kabyle et à mettre en lumière ce que le mouvement considère comme une politique de discrimination de la part du gouvernement algérien.